Un regard dans le rétro !

Publié le par Nicolas

       
 
Alors que nous sommes bientôt arrivés au premier pointage de la saison 2008, je vais faire un petit retour sur ma saison 2007. D’un point de vue personnel ce fut ma plus belle saison depuis mes débuts en 2005.
 
La saison commence, comme une bonne vieille habitude, au rallye des routes du Nord à Armentières. C’est le rallye que je ne peux pas louper, je l'ai toujours terminé et remporté ma première victoire de classe en 2006. Le plateau de F2000/12 est bien fourni, aussi bien en qualité et qu’en quantité. Le rallye s’élance sur des routes détrempées, ma connaissance des spéciales me permet d’éviter les pièges et de prendre le large. Après le retrait de la course de la 106 d’Eric Cunin, je me retrouve seul en tête avec une confortable avance. Je file calmement vers ma première victoire de classe de la saison, accompagné d’une place honorable au groupe et au scratch. Ce fut mon premier rallye sous la pluie. Je suis très content d’avoir réussi à tenir l’auto sur la route dans ces conditions météos.
 

La deuxième épreuve, 1 mois plus tard, est une découverte dans l’usine à bulle, à Epernay. J’arrive sur ce rallye pour découvrir un tout autre profil de spéciales en espérant tout de même être dans le coup. Les spéciales sont superbes, c’est le dépaysement total. La concurrence joue cette fois-ci à domicile avec de très bonnes voitures. J’avais entendu de ce rallye « Epernay sur le sec sa glisse ! Les plaques bétons c’est vraiment bizarre, mais alors sous la pluie, c’est …. ». On a de la chance, il tombe des cordes. Ce rallye m’a permis de me rendre compte que mon système de notes n’était vraiment pas terrible et que je roule beaucoup avec ma mémoire. Mais sur des spéciales que je ne connais pas et en plus de nuit !!!    C’est une catastrophe.
Heureusement que la météo plus clémente le dimanche me permet de refaire une partie de mon retard pour accrocher in extremis une troisième place de classe, après un trop grand nombre d’erreur pour espérer mieux. La partie la plus mémorable restera le dernier kilomètre de routier pour arriver au podium final. En effet, la pompe a essence lâche à l’entrée d’Epernay, on traverse donc toute la ville en poussant l’auto. Ce n’est plus de la chance à ce niveau là ! Cette pompe aurait claqué 5 min plus tôt, c’était l’abandon.
   
En avril, on retrouve des terres plus connues avec le rallye de la Lys. Un rallye où je n’ai pas encore vu le podium d’arrivée. Cette année je veux vaincre cette malédiction avec une victoire de classe. Je reprends mon système de notes à la base, il est beaucoup plus précis dans le rapide. Il fait enfin beau cette année et on peut sortir les pneus secs.
Ce rallye se déroule enfin sans problème avec une course en tête du début à la fin. Il en est de même pour le rallye des Flandres un mois plus tard, mais le moteur commence à donner des signes de fatigue, la révision s’impose.
   
Mais avant cette révision, je décide de faire un dernier petit régional fort sympathique : le Val d’Ancre. La chance est toujours au rendez-vous, l’alternateur claque dès la 2ème spéciales mais celui ci charge encore juste ce qu’il faut pour faire tourner l’auto. Je fais donc tout le rallye avec un moteur fatigué, un alternateur mal en point et une boite qui se révèle un peu trop courte pour ce profil très rapide. Je suis obligé d’attaquer du début à la fin. La victoire de classe est acquise avec seulement 14 secondes d’avance.
 

A ce moment de la saison, l’envie d’une voiture plus puissante se fait sentir et je commence à étudier quelque piste. L’ouverture du moteur ne fait aucune surprise, toutes les pièces d’usure sont vraiment en fin de vie mais il n’y a aucune casse. La pause estivale est très longue. Le moteur se révise petit à petit et le choix de la 106 maxi se confirme.
 
La reprise a lieu au rallye du Béthunois, début septembre, avec un moteur tout jeune et plein de vigueur. La cure de jeunesse est impressionnante, le nouveau système de note est efficace mais très complexe. Je dois encore m’améliorer pour l’utiliser dans ses moindres détails. Ce rallye commençait superbement bien, le beau temps est au rendez-vous, le plateau regorge de belles mécaniques. L’écart sur les autres concurrents est fait dès la première boucle. Mais le drame dont tout le monde se souvient et se souviendra a lieu dans l’ES 4. Le rallye change totalement d’aspect, plus personne n’est à la fête. Même si la course a repris le dimanche pour la sauvegarde de notre sport, cette victoire est sans saveur, elle restera dans mes souvenirs mais pas dans la case des meilleurs.
 

Entre temps, l’achat d’un nouveau fauve s’est finalisé. La décision de ne pas faire le déplacement à la finale des rallyes à Mende est également prise. En effet, le choix entre le rallye du Touquet, la finale des rallyes et la nouvelle auto était obligatoire. Le dernier rallye de la saison sera donc celui du Touquet.
 
Donc direction la côte d’Opale, pour l’épreuve nordiste du championnat de France, où j’espère bien me glisser au milieu du podium de la coupe Swift et accrocher une place dans les 5 de groupe F2000. La date du rallye du Touquet correspond à un changement de lune, les anciens nous promettent de la pluie. C’est énervant, ils ont encore raison. Il est préférable de se rendre au rallye avec un John Deere ou un Massey Fergusson plutôt qu’un Peugeot ou Citroën tellement les routes ne ressemblent plus à des routes mais des à champs. Les promenades boueuses du début de saison seront très utiles pour ne pas se faire piéger.
Après un début de rallye calamiteux dans des spéciales de nuit où j'ai tout de même réussi à prendre le large sur les 2 malheureux autres F2000/12 qui luttent avec leurs mécaniques capricieuses. Je suis donc seul et loin en tête de la classe à me faire plaisir.
Les déboires mécaniques et les sorties de routes des autres concurrents F2000 sur ce rallye exigeant me propulsent petit à petit vers la tête du F2000. Ce dernier rallye avec la 205 devient extraordinaire. Nous terminons le rallye du Touquet avec la victoire de groupe sur un rallye du championnat de France et succédons au palmarès à Pascal Enjolras. Ce n’est certes pas la même performance au scratch, mais le résultat restera mon meilleur moment de la saison, et si cette victoire de groupe pouvait être un signe pour 2008 !!!
 

 
L’enchaînement de succès durant toute l’année est gratifié d’un titre de vice-champion du comité Nord Picardie à seulement 7 petits points d’Anthony Mortier. Bertrand termine également second du comité après avoir cavalé en tête toute la saison et de s’être fait coiffer au poteau par Solène VANNOORENBERGHE lors du dernier rallye de la saison.
 
La 205 est retourné vers sa région natale et a déjà recommencé à faire des malheurs en F2000/12 aux mains d’Alain LYS. J’ai pour ma part ramené sa grande sœur, après une approche délicate de la bête, je prends petit à petit la mesure d’un fauve qui m’a fait peur. Mais ça y est, la 106 a revêtu sa nouvelle robe grise, elle a ses plaques 59 et parle ch'ti. On se comprend tout de suite mieux et je suis prêt à me lancer sur les spéciales pour me mesurer au chrono.
 
 
                                                                                                   Nicolas

Publié dans Résumés

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